KiloHertz / Vidal Bini
“Entre la violence “pour de vrai” et la violence “pour de rire”, il y a l’écart irréductible qui sépare ce qu’on nomme parfois l’art de la guerre des arts vivants.
L’art de la guerre, c’est à dire la stratégie et la tactique, se met au service de la victoire au prix de la mort.
Les arts vivants sont reconnus comme tels pour autant qu’ils sont au service de la vie de la communauté, à commencer par celle des spectateurs, et rien ne ressemble moins à une victoire que la reconnaissance d’un geste d’art, même s’il suscite parfois l’applaudissement.”
Marie-José MONDZAIN – L’image peut-elle tuer ?
Morituri ou les Oies Sauvages aborde la construction mémorielle et la création chorégraphique en exposant le cycle Histoire, Mémoire et Identité, pour faire émerger la possibilité de nouveaux récits dans un spectacle chorégraphique, doublé d’une création photographique réalisée en direct sur le plateau.
La photographie, en direct et en noir et blanc, agit comme révélateur de ce que le spectateur ne peut pas voir, et comme mise en abîme du vivant.
Les images d’archives, collectées au cours de la recherche, agissent quant à elles sur l’imaginaire, pour créer des danses inédites.
Morituri ou les Oies Sauvages, avec cinq danseurs, un photographe, un musicien et un créateur lumière, met en jeux et en mouvements notre rapport à l’Histoire et à l’image.
Conception et chorégraphie : Vidal BINI
Plus d’informations : http://theaboux.eu/morituri-ou-les-oies-sauvages/